Bin nan Thibaud, j'suis pô d'accord, ce n'est pas une merde, car tu sors 180 chevaux d'un p'tit K-Jet pour 4 cylindres type DZ (données Bosch d'époque), et jusqu'à 300 pour un gros K-Jet du type qui équipe nos 5 cylindres et de très nombreux 6 cylindres.foscora a écrit :Audi n'a pas "su" augmenter le rendement de leurs 5cyl atmo c'est juste parce qu'ils se sont cantonnés à cette merde de Kjet
C'est juste une longue histoire d'équilibre entre : "Que devons nous construire de raisonnable pour que ça se vende à un prix raisonnable".
C'était facile pour Audi de "sortir des dizaines de chevaux en plus sur un moteur, simplement, il était obligatoire de rester dans une tranche de prix qui permettait à la marque de se développer.
D'ailleurs, en compétition, il ont mis le gros paquet de fric pour "décrocher" leur réputation de marque haut de gamme.
Dans les années 1980 à 1990, Audi était une marque toute "rikiki" à coté du monstre VW, Il était même rare de voir une Audi sur la route.
Ton chef d'atelier n'a pas tort en fait, mais il a oublié de te parler des modifications possibles sur ce système ..., et aussi du prix que ça pourrait coûter aujourd'hui pour le rendre performant ..., un truc dans les 4000 € aux dernières nouvelles (juste le K-Jet hein).
Un plateau sonde, ça se travaille comme une cartographie ..., je te montrerais le truc que réalisaient les préparateurs de l'époque, hein.

A l'époque (1981 à 1985) où Audisport était encore une branche abordable pour tout un chacun, tu pouvais faire upgrader ton système contre ce qui doit correspondre de nos jours à 3500 "roros" (le quart du prix neuf d'une 80 GTE en 1984, soit en gros 22 000 francs).
Tu avais 130 chevaux sur ton 1800, soit la même puissance qu'un 2 litres double arbre Alfa Roméo à carburateurs crottiques
Pour mémoire, la Golf GTI 16 S sortait 139 chevaux d'origine ..., et crois moi, à l'époque, il y avait d'autres préparateurs (Ferry entre autres) qui sortaient 170 chevaux comme qui rigole, et même parfois plus de 200 chevaux de ce petit moulin.
Après pour "Porscher" plus pour gagner plus, il faut savoir ce qui se disait à l'époque pour ces moteurs 6 à plat préparés : "C'est refroidi à l'air mon p'tit monsieur ..., et aussi à l'essence, bin voui" (ma mienne ignorait ce qu'était moins de 20 litres aux cent pour les malheureux 220 chevaux de son 2,7 litres ..., p'tête à cause des pneus AR en 345 ..., va savoir ?
Pour suivre Laurent : Comparons avec ce qui sortait à l'époque sur le marché ..., et il n'y avait pas grande concurrence à ce niveau de performances pour des moteurs accessibles à un porte monnaie déjà bien rempli dans ces années là.