Mike KV a écrit :Au freinage, jamais vu. Par contre à l'accélération....

Là Mike, tu as l'exemple des pneumatiques des avions à réaction, des dragsters, des F1, des motos de grand prix et divers engins de chantier qui envoient un gros max de couple et violemment à leurs roues motrices ou pô (avions).
Pour un avion, à l'atterrissage, c'est les pires conditions d'accélération que l'on puisse trouver en fait, car le pneu doit supporter le poids de l'engin augmenté par sa vitesse de descente (et parfois la "charge" est mal répartie entre les trains d'atterrissage si le "bouzin" se présente en crabe ou pas de "niveau" par rapport au sol) + une mise en rotation de 0 à 250 noeuds en une fraction de seconde seulement ..., c'est pour ça que ça fume, preuve que le pneu se refuse à tourner sur sa jante.
Pour exemple, un pneu slick de dragster ou de F1 qui éclate sur piste-circuit par suite d'une surchauffe de la bande de roulage-roulement, conserve, au début du "pétage" tout au moins, ses flancs "collés" sur les jantes.
Coté "zieutage" au ralenti (1000 images par seconde), d'une roue de dragster au début de sa pleine accélération, on voit distinctement les flancs du pneu se "rider" sous l'effort exercé pour passer le couple au sol, il y a déformation du pneu sans rotation visible du talon sur la jante ..., ensuite, plus la rotation du pneu est élevée, plus son diamètre augmente avec la force centrifuge, ce qui a pour effet de diminuer les efforts sur ses flancs en la reportant sur son extérieur le plus éloigné de la jante.
Après, tu as toujours le mauvais truc qui vient contredire la règle, hein ..., mais il y a certainement une cause pour qu'un pneu qui tourne sur une jante le fasse sans autorisation.

D'où l'intérêt de placer les repères au bon endroit ..., CQFD.